LA SYRIE ET LE LIBAN

De Palmyre à Baalbek

 

La Syrie, carrefour des civilisations, a joué un rôle très important dans l’histoire de l’humanité.

C’est à la découverte des vestiges laissés par les peuples qui se sont succédés pendant plus de 10 000 ans et un grand nombre de sites archéologiques et historiques, que l’amateur de ruines trouvera dans ce pays, matière à satisfaire sa passion. Cela va des fameuses civilisations des Phéniciens, des Grecs, des Romains et des Byzantins, jusqu’aux plus riches Musulmans, Croisés, Turcs, Ottomans et même Britanniques et Français - tous y ont laissé leurs traces. Si l’on ajoute à cela des cultures moins connues comme celle des Palmyriens qui eurent à un moment l’audace de menacer Rome alors à son apogée, on peut se faire une idée des influences diverses qui ont joué un rôle dans la formation de cette région.

Entre les déserts, les vallées, les citadelles, les souks, les ruines et les palais, vous ne saurez quoi admirer le plus dans ce pays légendaire où flotte encore le souvenir de la reine Zénobie ou celle des chevaliers croisés.

Ces multiples contrastes font de la Syrie un pays fascinant où le visiteur est accueilli avec beaucoup de gentillesse.

Une incursion au Liban nord vous permettra de découvrir Baalbek, la merveille du désert, ainsi que Byblos.

N’hésitez pas à tenter cette expérience.

 

12 jours / 10 nuits sur place

 

1er jour : PARIS ou PROVINCE / DAMAS

Rendez-vous à l'aéroport. Assistance aux formalités d'enregistrement et de police. Envol à destination de Damas. Repas à bord. A votre arrivée accueil par notre correspondant et transfert à l'hôtel. Logement.

 

2ème jour : DAMAS

Petit déjeuner. Journée consacrée à la découverte de Damas, capitale de la Syrie, située au pied du Djebel Qassioum et traversée par la rivière Barada. Visite de la vieille ville, ceinte d'un mur romain. Ce mur a été rasé et reconstruit maintes fois depuis deux mille ans. Les murailles que l'on peut voir aujourd'hui datent du XIIIe siècle, elles sont percées de portes dont une seule , Bal Charqi date de l'époque romaine, la section la mieux conservée se trouve entre la Bal el Salaam et la Bal Touma, la Bal Kassana qui abrite la chapelle St Paul ; c'est là que selon la tradition les chrétiens firent descendre St Paul dans un panier pour échapper à la colère des juifs.  La Mosquée des Omeyyades, majestueuse construction, impressionnante par sa taille. Les panneaux de mosaïque, une des richesses de l’édifice, sont exécutés selon l’antique technique byzantine des petits cubes de verre (et non de pierre) colorés ou dorés ; les scènes campagnardes ou inspirées par la nature forment l’essentiel des motifs. Le petit édifice isolé reposant sur de fines colonnettes couvertes de mosaïques servait de «trésor» : on y serrait les fonds publics à l’abri des voleurs. Longue de 130 mètres, la salle de prière a été conçue comme une basilique avec sa double rangée d’arcades reposant sur des colonnes corinthiennes. Le Mausolée de Saladin coiffé d'un dôme rouge. Tout à l’intérieur n’est que mosaïque de marbre polychrome. Le Palais Azem, construit avec de la pierre calcaire et du basalte ; les couches alternées de blanc et de noir font un très curieux effet. C’est dans ce cadre charmeur que la direction générale des antiquités décida en 1952 de fonder le musée national des Arts et Traditions populaires de Syrie, dans lequel près de dix mille pièces sont aujourd’hui rassemblées. Déjeuner.

Continuation de la visite de Damas : le Musée National dont l'intérieur recèle une extraordinaire collection d'objets datant du XIVe siècle av. J.-C. (les sceaux-cylindriques inscrits d'Ugarit utilisant le plus ancien alphabet connu) jusqu'au XVIIIe siècle. Au sous-sol, vous trouverez l’hypogée de Yarhaï, transporté depuis Palmyre, étonnant ensemble de sculptures funéraires restituant une image fidèle de la bourgeoisie palmyrienne. Le grand jardin ombragé devant le musée sert de décor à la présentation de statues et vestiges provenant de tous les sites archéologiques du pays. La façade du musée est imposante : c’est le portail du Qsar el Hayr el Sharqi. Promenade dans les souks el Hamidiyeh, dont la plupart des boutiques vendent de l'artisanat : objets incrustés, ustensiles de cuivre et de laiton, bijouteries, soieries et tapis. C'est le meilleur endroit pour faire des achats mais il ne faut pas hésiter à marchander dur. Dîner et logement.

 

3ème jour : DAMAS / PALMYRE

Petit déjeuner. Départ en direction de Maalûlâ. Mis à part quelques musulmans, la plupart des résidents sont des chrétiens de rite orthodoxe grec. Mais le village est surtout connu parce qu'on y parle encore l'araméen. Ce dialecte qui date du Ier millénaire av. J.-C. est la langue que parlait le Christ. Visite de la ville, nichée au creux d’une étroite vallée au pied des monts de l’Anti-Liban. Maalûla est un joli petit village aux maisons accrochées au flanc de la falaise. Elles sont souvent colorées en jaune, bleu ou mauve. Continuation pour Palmyre, un des plus majestueux ensembles archéologiques du monde, admirablement situé près d’une oasis, au cœur du désert et au carrefour de l’Asie et de la Méditerranée. Les Arabes l'appellent Tadmôr : dès le XIXe siècle av. J.-C. c'était une étape importante pour les caravanes qui voyageaient de la Méditerranée vers les pays du Golfe puis pour les marchands qui empruntaient l'ancienne Route de la Soie au départ de Chine et des Indes vers l'Europe. Déjeuner.

Première visite du site de Palmyre : le musée, dont les pièces exposées ont été choisies avec discernement afin de couvrir tous les aspects de la civilisation palmyrienne à travers les âges. Le temple de Baal, divinité d'origine babylonienne, par la suite souvent assimilée au Zeus grec et au Jupiter romain. A l’intérieur du sanctuaire se trouvent les ruines d’une salle de banquet et le  podium de l’autel qui servait aux sacrifices. Dîner et logement.

 

4ème jour : PALMYRE

Petit déjeuner. Seconde visite du site de Palmyre, la ville aux «mille colonnes». La Grande Colonnade s’étirait sur plus de 1000 mètres : cette rue bordée de colonnes constituait l'artère essentielle de la ville ; elle allait de l'entrée du temple principal à l'arc monumental. D’une belle unité de style, ces colonnes s’épanouissent au sommet en larges chapiteaux corinthiens. La chaussée large de 11 mètres est bordée d’allées latérales de 6 mètres de largeur, surélevées, jadis couvertes où s’alignaient de part et d’autre les magasins et les principaux monuments. Le Théâtre, qui fut élevé au IIe siècle. Du haut des gradins, la vue est belle sur la fosse d’orchestre, l’esplanade de la scène et le mur décor qui évoque une façade de palais. Tout est en place pour une représentation. L'Agora, c'était une vaste place qui servait aux discussions publiques et au marché, elle était entourée de quatre portiques dont les colonnes supportaient des statues. Onze passages permettaient à la foule d’y accéder aisément les jours de marché ou de réunion publique. Le Tétrapyle, composé de quatre groupes de colonnes dressées aux angles d’une plate-forme carrée. Ce monument signale une intersection importante de la ville. Le temple de Baalshamin, consacré au dieu des tempêtes et des pluies fertilisantes. Déjeuner.

Départ pour la visite de la vallée des Tombeaux : elle comporte plusieurs types de tombeaux. Le tombeau-tour (édifice carré percé d’étroites fenêtres), le tombeau-maison, la tour à hypogée (un escalier reliant un réseau de chambres souterraines à l’intérieur d’une tour-tombeau). Enfin, le tombeau-hypogée aménagé pour recevoir, durant deux siècles, les descendants d’une même famille, véritable salle souterraine décorée de fresques, chaque cellule mortuaire étant obturée par un motif sculpté à l’image du défunt. Retour à l’hôtel en fin de journée. Dîner et logement.

 

5ème jour : PALMYRE / ALEP

Petit déjeuner. Route pour Homs, ville animée et bruyante qui est devenue un centre industriel. Continuation à destination d'Hama, visite de la ville : les norias, ces roues hydrauliques des bois, atteignant jusqu'à 20 m de diamètre et construites il y a des siècles pour aménager l'eau à la ville et irriguer les vergers. Déjeuner.

Départ pour la visite d'Apamée, qui fût l'une des plus belles villes d'Orient hellénistique. Dans le petit village, au pied de la colline, se trouve un caravansérail de l'époque ottomane transformé en musée. Hellénistique et romaine, la belle Apamée était enserrée par sept kilomètres de remparts. Les fouilles n’ont encore livré qu’une partie des secrets de la ville. Le decumanus, axe central, commandait la répartition des édifices et des quartiers. Voie magistrale, elle drainait l’essentiel de la vie de cité et était, presque à l’égal des temples, l’illustration de sa vanité et de son prestige. Artère publique primordiale, elle était bordée de boutiques et reliait les portes principales de la ville. Le cardo, axe transversal, croisait le decumanus, le plus souvent en son milieu et à proximité de l’agora ou forum. A Apamée, le decumanus s’étirait sur près de deux kilomètres : sa largeur était de 37,50 mètres. Boulevard digne de bien des capitales modernes. Le théâtre, l’un des plus grands du monde romain, effondré et bouleversé par les séismes, apparaît comme un formidable amas de blocs de grande taille. Toutefois, une partie du mur de scène, les premiers gradins aux pierres moulurées et le mur sud percé d’une belle voûte en berceau, permettent d’imaginer la rude beauté de cette conque ouverte face à l’acropole voisine. Continuation en direction d’Alep. Arrêt à Ma'arat an-nu'man pour la visite du musée des mosaïques. Dîner et logement.

 

6ème jour : ALEP

Petit déjeuner. Visite d'Alep, l'une des plus anciennes villes du monde et des plus belles du pays. Visite de la ville : la Grande Mosquée dont les fondations remontent aux premiers temps de l’Islam. Le style assez lourd dénote l’époque mamelouk tandis que se dresse en pleine rue le beau minaret daté de 1090, qui par sa forme et son décor d’inscriptions coufiques, illustre une grande époque de l’architecture musulmane en Syrie. La Citadelle à 50 mètres au-dessus de la ville : une ceinture crénelée, bastionnée de tours, domine un glacis abrupt et enferme un chaos de ruines de toutes époques, entourée de douves de 20 à 30 mètres de profondeur pratiquement dépourvues de végétation, ce qui accentue l’impression de farouche isolement de tout le dispositif. Une rampe aux larges degrés, supportée par une suite d’arcades, enjambe le fossé. Des remparts, la vue est superbe et donne une idée de l’étendue de la ville. Les souks couverts sont l'attraction principale de la ville. Ce labyrinthe s'étend sur 2 hectares et une fois entré sous les plafonds voûtés, vous vous sentirez dans un autre monde. Les senteurs de cardamome et de clou de girofle provenant des éventaires d’épices se mêlent aux cris des pousseurs de brouettes et de voitures à bras tandis que les rangées de carcasses pendant aux portes dans le souk des bouchers et les milliers d’échoppes offrent toutes sortes de marchandises, depuis les cordes jusqu’aux tapis de prière. Déjeuner.

Visite du musée archéologique. Cinq animaux fantastiques et trois géants , deux hommes et une femme, aux yeux blancs à pupille noire, enchâssées dans un sombre basalte, vous accueillent, comme ils accueillaient au temps des Syro-Hittites, les prêtres et les pèlerins pénétrant dans le temple-palais de Tell Halaf. Ainsi entrerez-vous de plain-pied dans le musée d’Alep, dans un monde méconnu, celui des périodes ignorées de l’histoire des hommes. Seule la Syrie, avec ce musée-ci et celui de Damas, lève un coin du voile qui recouvre les civilisations disparues dans ce secteur de l’univers, voici quatre ou cinq mille ans. Visite des quartiers chrétien et arménien : le dédale des rues présente de pittoresques façades qui ont souvent conservé un placage de bois sculpté. Les maisons s’organisent généralement autour d’une cour, agrémentée d’un bassin et plantée d’arbres. Dîner et logement.

 

7ème jour : ALEP / LATTAQUIE

Petit déjeuner. Départ pour la visite de la Basilique de Saint-Simeon. Il fut l'un des premiers saints originaire de Syrie. Au Ve siècle, ce berger eut en rêve une révélation et entra dans un monastère. Ne trouvant pas la vie monacale assez ascétique, il se retira dans les collines désertiques et en 423 s'installa au sommet d'une colonne de 3 m. Il resta quarante-deux ans sur celle-ci ou sur des variantes de plus grande taille ! Il passa les trente dernières années de sa vie sur une colonne de 15 m de haut. Peu de temps après la mort du saint homme, la plus belle église d'Orient fut construite sur l'arête de la colline où il avait élu "résidence". Le plan, centré sur la célèbre colonne, était original. Quatre basiliques disposées en forme de croix s'ouvraient sur une sorte de place octogonale couverte d'un dôme, au centre de laquelle se dressait le pilier sacré. La vue sur les collines désertiques est fantastique. Déjeuner.

Visite des villages byzantins de Sergilla, bourg antique étiré en balcon au-dessus du plateau central et dont les ruines sont temporairement habitées par les bergers. El Bara, la mieux conservée des villes mortes byzantines : un sentiment de mélancolie se dégage de ce paysage. Un silence de cimetière règne sur la vallée en partie dépeuplée. Partout des pierres brisées disent l’abandon de la vie. El Bara fut pourtant une cité importante dès le IIe siècle avant J.C., et encore active au-delà de l’époque des invasions franques. Puis continuation pour la visite d’Ugarit. Sa notoriété commença dès le IIIe av. J.-C., et connut son âge d’or grâce au commerce avec l’Egypte, Chypre, la Mésopotamie, la Syrie. Les rois égyptiens y envoyaient des offrandes au célèbre temple de Baal, et Ugarit devint un important centre culturel. C’était une cité très fortunée qui le montrait par son palais royal, l’un des plus importants d’Asie, et par sa bibliothèque. C’est là que furent découvertes des tablettes d’argile gravées que l’on estime aujourd’hui constituer le premier alphabet connu. Une fois au sommet de la petite colline, vous apercevrez les fouilles. Au milieu des ruines, on aperçoit des caveaux voûtés, des puits et des canalisations. Continuation pour Lattaquié. Dîner et logement.

 

8ème jour : LATTAQUIE / DAMAS

Petit déjeuner. Départ pour Tartous, second port de Syrie. Visite de la cathédrale de Tartous, du XIIe siècle. Cinq fenêtres à large ébrasement, soulignées par de fines colonnettes, sont l’unique et suffisant ornement d’une façade à l’austérité toute militaire. L’intérieur contraste fortement. La rigueur médiévale se fait élan. Continuation pour Amrit où l’on découvre deux monuments assez étranges. Il s’agissait d’une prospère colonie phénicienne dont Alexandre le Grand s’empara en 333 av. J.-C. Déjeuner.

Continuation pour la visite du Crac des Chevaliers, c'est l'un des sites les plus remarquables de Syrie. Il est très bien conservé et ne devait pas être tellement différent il y a huit cents ans. Le fort domine la seule trouée importante de la chaîne de montagnes entre Antakya et Beyrouth. Dans les temps anciens, quiconque contrôlait cette ouverture s'assurait la domination de tout l'intérieur de la Syrie par le contrôle des marchandises et des hommes pénétrant par les ports dans le pays. La forteresse a deux parties distinctes : l'enceinte extérieure avec ses treize tours et son entrée principale ; l'enceinte intérieure et le bastion central bâtis sur une plate-forme rocheuse. Deux douves creusées à même le roc séparent les deux enceintes. Continuation à destination de Damas. Dîner et logement.

 

9ème jour : DAMAS / BOSRA / DAMAS

Petit déjeuner. Départ pour la pointe sud de la Syrie, pays noir du basalte. Les roches éruptives qui jonchent le sol confèrent au paysage un caractère bien particulier : noires sont les pierres, noirs les monuments, noirs aussi les sculptures et ornements. Arrêt à Shahba où six grandes mosaïques sont exposées et dont vous admirerez leurs beautés : Dyonisos (la contrée a toujours produit un vin et des alcools réputés), Aphrodite, Orphée, les Saisons... Continuation pour Sûwayda. Visite du musée de Sûwayda qui abrite une belle collection de statues en basalte où se mêlent les influences hellénistique, byzantine, arabe et romaine et une collection  de fort belles mosaïques qui constituent la curiosité la plus attrayante : Artémis, déesse de la chasse, surprise entourée de nymphes par un chasseur au sortir de son bain, oeuvre romaine du IVe siècle, pleine de vie, de richesse en couleurs ; une naissance de Vénus, plus lourde ; Neptune et les monstres marins ; les noces de Thétis et de Pelée ; Gê, déesse de la terre offrant à Bacchus et à Ariane les produits des quatre saisons... Déjeuner.

Départ à destination de Bosra. Ville étrange et merveilleux endroit. Non seulement la cité possède ce qui est sans doute le mieux conservé des théâtres romains existants, mais le reste de la ville est bâti, autour et sur des sections de bâtiments romains. Ses constructions sont presque entièrement faites de blocs de basalte noir. Des colonnes splendidement couronnées d’acanthe, plus loin des minarets fusent au milieu des maisons ; des arcs géants enjambent des rues sans importance ; des bassins conçus pour approvisionner en eau une métropole apparaissent démesurés à l’échelle du bourg actuel ; la rue principale est éventrée afin de retrouver le dallage intact du decumanus de jadis. Le théâtre romain, vu de l’extérieur : ce pourrait être une forteresse arabe semblable à beaucoup d’autres, mais rien absolument rien, ne laisse présager que le noyau de cette impressionnante construction soit un vaste et harmonieux théâtre ! Quinze mille spectateurs peuvent prendre place face à une scène de 45 mètres de long et 8,50 mètres de profondeur devant un splendide mur dont la base est soulignée par une suite de colonnes corinthiennes. Retour en fin de journée à Damas. Dîner et logement.

 

10ème jour : DAMAS / BAALBECK / BEYROUTH

Petit déjeuner. Départ pour la frontière libanaise. Départ pour la visite d’Aanjar, seule place forte, qui subsiste au Liban. Les ruines des palais, souks, thermes, rues à colonnes et murs d’enceinte portent l’empreinte de la première dynastie de l’islam conquérant, qui fondèrent le califat de Cordoue (les Umayyades). Déjeuner.

Puis continuation pour la visite du site grandiose de Baalbeck, connu aux premiers siècles de notre ère sous le nom de Héliopolis et qui mérite pleinement le surnom  de «merveille du désert». Les vestiges actuels datent de l’époque romaine, quand l’empereur Auguste fit construire sur une acropole un temple grandiose en l’honneur de Jupiter Héliopolitain. Entre-temps, les Grecs baptisèrent le sanctuaire Héliopolis - la « Cité du Soleil » - et remplacèrent la triade phénicienne primitive par Zeus, Aphrodite et Hermès. Les successeurs d’Auguste continuèrent l’aménagement du sanctuaire, achevant les constructions déjà entamées et programmant de nouvelles réalisations : les temples de Bacchus et de Vénus à la fin du IIe siècle ; l’entrée monumentale le siècle suivant. Le site majestueux comprend deux temples, deux cours et un mur d’enceinte comportant les vestiges d’architecture arabe. Du temple de Jupiter, il subsiste encore six impressionnantes colonnes. Des légendes sont nées pour expliquer la grandeur de cet ensemble, les proportions gigantesques, les blocs énormes... Continuation pour Beit-Ed-Dîne, où vous verrez l’un des sites les plus visités du Liban. Au-dessus d’un profond ravin, s’élève un des plus saisissants palais mauresques. Ce Versailles levantin se présente sous la forme d’une longue construction étagée, entourée de jardins en terrasses. Cet édifice résume toutes les tendances architecturales et esthétiques de son temps : arcades légères, galeries superposées, salles décorées, bains, patios où murmurent des fontaines, tours carrées et crénelées, mosaïques, etc... Poursuite pour Beyrouth. Dîner et logement.

 

11ème jour : BEYROUTH / BYBLOS / PARIS ou PROVINCE

Petit déjeuner. Malgré ses nombreux malheurs (séismes, incendies, guerres), Beyrouth a la rage de vivre. Le centre de la ville, ravagé par les conflits de 1975 à 1990 n’étaient que buildings modernes dont les plaques portaient les noms des multinationales, trusts et grands établissements financiers. Mais la ville n’était pas qu’une vitrine à attirer les capitaux, c’était un «art de vivre»... Un plan de reconstruction et de développement a été conçu afin d’en faire une ville ultra-moderne, tout en lui gardant son caractère oriental. . Route pour Harissa, connu depuis longtemps pour sa statue de la Vierge, laquelle surplombe la baie. On peut l’atteindre soit par la route, soit par un téléphérique qui s’élève quasi à la verticale au-dessus du village de Jounieh. Déjeuner. Départ pour Anaya, haut lieu de pèlerinage en l’honneur de Saint Charbel. Puis route pour Byblos, l’une des plus anciennes villes du monde. Là, plus de vingt civilisations s’y sont succédées et le site archéologique est l’un des plus riches du Moyen-Orient. C’était, il y a plusieurs milliers d’années, la capitale commerciale et religieuse de la côte phénicienne. Elle a donné son nom à la Bible et c’est là que fut trouvé le premier alphabet linéaire, précurseur de l’alphabet. Ainsi, sur plus de 10 hectares se côtoient habitats néolithiques, maisons de l’âge de bronze, tombeaux phéniciens, théâtres et colonnes romaines, le tout juxtaposant la ville médiévale. La vieille ville, avec ses cafés, restaurants et sites archéologiques que domine le château franc, attire de nombreux visiteurs. Dîner, puis transfert à l’aéroport. Assistance aux formalités d’enregistrement et de police. Envol à destination de la France. Nuit à bord.

 

12ème jour : PARIS ou PROVINCE

Petit déjeuner à bord. Arrivée en fin de matinée.

 

FIN DE NOS SERVICES.

 

NOTRE FORFAIT COMPREND

  • le transport aérien PARIS ou PROVINCE / DAMAS et BEYROUTH / PARIS ou PROVINCE sur ligne régulière
  • les transferts aéroport / hôtel / aéroport
  • le logement en chambre double avec douche ou bain, en hôtels mentionnés dans le programme
  • la pension complète du petit déjeuner 2ème jour au dîner 11ème jour
  • le circuit en autocar de luxe à air conditionné
  • les visites et excursions mentionnées au programme, droit d'entrée inclus
  • le port des bagages (1 par personne)
  • les taxes et service
  • un guide local parlant français
  • un accompagnateur TERRES DE REVE
  • les assurances responsabilité civile, accident, assistance, rapatriement et bagages

NE SONT PAS INCLUS:

  • les boissons et dépenses de nature personnelle
  • les taxes d'aéroport
  • les frais de visa
  • la chambre individuelle
  • l’assurance annulation

FORMALITES DE POLICE POUR LES RESSORTISSANTS FRANCAIS:

  • passeport en cours de validité ( au moins 3 mois au-delà de la date de retour en France)
  • les visas pour la Syrie et le Liban.

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